J’avais entendu parler de cette correspondance authentique d’un lycéen japonais avec sa mère il y a longtemps déjà, et ce n’est que récemment que je me suis décidée à acheter ce témoignage touchant d’une famille confrontée à la seconde guerre et aux menaces des bombardements…
Library Wars [図書館戦争/Toshokan sensou] – tomes 2, 3, 4
Auteur : Hiro Arikawa
Éditeur : Glénat
Collection : Roman
Parution : 2011- 2016 [2006-2007]
Pages : environ 240
Prix : 15,50 €
✣ Seiun Award 2008 (meilleur roman japonais de science fiction)
Note : ★★★★☆
Je vous ai déjà parlé du tome 1 de Library Wars, et me voilà qui reviens avec les trois autres – et derniers – tomes ! Je les ai dévorés, trop pressée que j’étais de savoir la suite (et la fin) ! Je me demandais comment allait évoluer l’histoire, et bien que la saga ait été rallongée (ce devait être une trilogie à l’origine), je n’ai pas été déçue !
L’Homme qui marche Auteur : Jirô Taniguchi
Éditeur : Casterman
Parution : septembre 2003 [1992]
Pages : 160
Prix : 14, 50 €
Note : ★★★★★
J’avais longtemps entendu parler de cet auteur et, en tant qu’amatrice de manga, je ne pouvais plus passer à côté des œuvres de Taniguchi. Même en France, c’est un des mangaka les plus considérés et les plus appréciés, notamment pour ses talents scénaristiques mais également pour la candeur et la profondeur qui se dégagent de ses livres. J’avais donc le choix entre de nombreux ouvrages – l’auteur n’étant pas peu productif –, et c’est le titre tout simple mais inspirant de L’homme qui marche qui m’a séduite.
Réalisateur : Stefan Liberski
Scénariste : Stefan Liberski
Sortie : 2014
Durée : 1 h 40
Note : ★★★☆☆
Alors que j’avais moyennement apprécié le roman, j’ai tout de même décidé de regarder son adaptation. J’ai voulu voir les anecdotes et les personnages « prendre vie ». Et j’étais surtout curieuse de voir ce que le réalisateur allait faire de cette histoire.
Ni d’Ève ni d’Adam Auteur : Amélie Nothomb
Éditeur : Livre de Poche [Albin Michel]
Parution : avril 2009
Pages : 192
Prix : 6, 10 €
Note : ★★★☆☆
Voici un roman, qui, comme certains autres de l’auteur (notamment Stupeur et tremblements), se déroule pendant la période où Amélie Nothomb vivait au Japon. Cette dernière nous dévoile ici une partie de son intimité puisqu’elle nous conte l’histoire de ses fiançailles avec un Japonais, Rinri.
Alice au royaume de cœur [Wonderful Wonder World – ハートの国のアリス/ Heart no kuni no Alice]
Scénariste : QuinRose
Illustrateur : Soumei Hoshino
Éditeur : Ki-oon
Parution : Premier tome, avril 2010 [2008] ; série terminée (6 tomes)
Pages : 192 par tome
Prix : 7, 65 € le tome
Note : ★★★☆☆
L’histoire de cette adaptation d’Alice au pays des Merveilles est assez originale, puisqu’il s’agit, au départ, d’un jeu vidéo librement inspiré du conte de Lewis Carroll. Le scénario du manga est donc adapté du jeu par QuinRose et mis en image par Soumei Hoshino. D’autres versions du jeu sont d’ailleurs sorties entre temps, donnant elles aussi naissance à d’autres séries, comme Alice au royaume de Trèfle et Alice au royaume de Joker, toutes deux également éditées chez Ki-oon. Le principe paraît donc très commercial, ce qui peu refroidir les potentiels lecteurs. C’est d’ailleurs mon cas, puisque je ne ressens pas le besoin ni l’envie de me plonger dans les spin-off de cette série qui m’a moyennement plu.
Library Wars [図書館戦争] Réalisateur : Sato Shinsuke
Scénariste : Nogi Akiko
Sortie : avril 2013
Durée : 2 h 08
Site officiel : ici Note : ★★★★★
Lorsqu’un film me donne envie de lire l’histoire de laquelle il est adapté, j’ai toujours cette appréhension de le considérer comme le premier support et de le préférer au livre. Dans le cas de Library Wars, le roman m’a tout de même beaucoup plu. Il y a cependant certaines différences entre les deux formats que j’ai parfois préférées, soit dans le livre original, soit dans l’adaptation.
Library Wars [図書館戦争/Toshokan sensou] Tome 1 – Conflits Auteur : Hiro Arikawa
Éditeur : Glénat
Collection : Roman
Parution : septembre 2010 [2006]
Pages : 240
Prix : 15, 50 €
✢ Seiun Award 2008 (meilleur roman japonais de science fiction)
Note : ★★★★☆
Pour la petite histoire, j’ai découvert ce livre après avoir vu l’adaptation cinématographique du même nom. Ayant beaucoup aimé le film, je me suis renseignée sur le sujet et j’ai vu qu’il était tiré d’une saga (tétralogie), qui plus est éditée en France ! Je me suis tout de suite procuré le premier tome, que j’ai lu assez rapidement.
Nââândé !? – les tribulations d’une Japonaise à Paris
Auteur : Eriko Nakamura
Éditeur : Éditions Pocket [Nil Éditions]
Parution : mars 2013 [2012]
Pages : 124
Prix : 5, 80 €
Note : ★★★★★
Ce petit livre a été écrit par une Japonaise, mariée à un Français, à l’attention de ses compatriotes du Japon qui souhaitent visiter la France. Elle leur destine cet ouvrage pour éviter qu’ils ne succombent à ce fameux mal japonais appelé le « syndrome de Paris » qu’elle définit ainsi : « il provient du décalage entre le Paris rêvé et le Paris réel et touche principalement des Japonais qui visitent la capitale pour la première fois. Hallucinations, chaleurs intenses, accès de folie, sentiment de persécution ». À première vue, ce mal peut paraître excessif, mais en réalité l’on comprend très vite au cours du livre pourquoi beaucoup y sont sujets. Les Japonais ont de la France – et de Paris en particulier – une image totalement idéalisée : ils n’en imaginent que le faste, l’audace du patrimoine (architecture, mode, cuisine, littérature etc.) le raffinement de l’éducation, et sont forcément très surpris lorsqu’enfin ils se voient confrontés à la réalité. Pourtant, ce en quoi ils croient n’est pas tout à fait faux. Nous avons en effet de très belles choses en France. Mais cela ne signifie pas pour autant que le comportement des français en est à la hauteur…
Mélodie – chronique d’une passion Auteur : Akira Mizubayashi
Éditeur : Éditions Gallimard Collection : Folio Parution : 4 septembre 2014 [2013]
Pages : 288
Prix : 7 €
✢ Prix littéraire 30 millions d’amis en 2013
✢ Prix de la société centrale canine en 2014 Note : ★★★★☆
Que vous dire lorsque l’on apprécie le Japon et qu’un auteur, admirateur inconditionné de la France, décide d’écrire directement dans la langue de Molière ? On ne peut qu’en apprécier le style en sachant qu’il n’est pas altéré par l’étape de traduction.